Travaux en copropriété : comment éviter les conflits ?

Pour peindre chez soi, changer de cuisine ou monter une cloison, il n’est pas nécessaire de faire de démarches administratives. Ces travaux concernent votre sphère privée et non l'aspect extérieur de votre copropriété. Si vous souhaitez réaliser des travaux sur une terrasse au rez-de-chaussée par exemple ou agrandir vos fenêtre ou votre véranda donnant sur la terrasse, vous aurez besoin de l’autorisation de la copropriété. De même, des travaux de gros œuvre (un mur porteur par exemple), de canalisations ou encore sur le toit ne peuvent être entrepris sans une autorisation préalable de l’assemblée générale de la copropriété.

Ainsi, la première précaution à prendre est de consulter le règlement de copropriété : ce document vous renseignera sur les espaces qui appartiennent à la copropriété et quels types de travaux il est possible de réaliser. Vous pourrez aussi savoir quels sont les horaires pendant lesquels vous pouvez entreprendre des travaux et si vous pouvez ou non utiliser l’ascenseur pour descendre des gravats par exemple. Il peut être intéressant aussi de consulter le règlement sanitaire départemental (RSD), sur le site de la Préfecture.

Enfin, avant le début des travaux, il est bon de prévenir tous les voisins avec un petit mot déposé dans les boîtes à lettres. Lorsque les travaux commencent, prenez soin de ne pas dégrader les parties communes. Soyez vigilants à chaque étape : ne rincez pas vos pinceaux de peinture dans votre baignoire au risque de bloquer la canalisation, ne posez pas de planches contre les murs d’escalier etc.

Bons travaux et n’oubliez pas d’inviter vos voisins à votre pendaison de crémaillère !

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